Bonnes pratiques de carbonisation et de restauration des paysages

Selon les résultats d’une étude sur la production du charbon de bois et du bois de chauffe, il a été révélé que 78,8% du charbon provient majoritairement des forêts secondaires, alors que le bois de feu est prélevé dans les anciennes jachères (36,4 %), les champs (16,5 %) ou les agro-forêts. Pour résoudre le problème de la rareté du charbon et du bois de chauffe ASD  a initié le projet « Lutte contre la déforestation et la dégradation des espaces forestiers péri-urbains de Yaoundé à travers la vulgarisation des bonnes pratiques de carbonisation dans les pôles de production du charbon de bois des villages Akak, Ebogo et Meyene ». Ce projet a bénéficié de l’appui technique et financier de GEF Small Grants Programme – UNDP entre 2015 et 2016.

objectifs

L’objectif principal du projet est de réduire l’impact de la production du charbon de bois sur le couvert forestier tout en satisfaisant les besoins en énergie de la ville de Yaoundé et ses environs par une amélioration de la gestion de la biomasse énergie dans les agro-forêts.

De manière spécifique il était question de:

  • Promouvoir l’adoption des pratiques améliorées de production du charbon de bois ;
  • Renforcer les actions de reboisements des espaces dégradés et d’enrichissement des agro-forêts par les espèces à vocation bois-énergie et amélioration de la fertilité du sol
  • Organiser et structurer une filière légale de production du charbon de bois.

Résultats

Comme résultats nous pouvons citer entre autres:

  1. 225 personnes (105 femmes) formées en technique améliorée de carbonisation et sur la multiplication des essences forestières. Il s’agit de l’Acacia mangium, et la production des plants de bananiers-plantains à partir des rejets (PIF).
  2. Plus de 40 femmes  bénéficient d’un fonds rotatif d’un million dans deux associations de femmes légalisées par ASD.
  3. 15 000 plants d’Acacia mangium et 2 000 plants de bananiers-plantains produits.